On va enfin pouvoir savoir si le produit qu'on mange est avec ou sans OGM, car à partir de 1er juillet, on pourra le voir sur les denrées alimentaires.
Vous allez me dire que vous avez déjà vu ce genre d'étiquette ? Normal, car on pouvait faire figurer cette mention sur les étiquettes pour les produits à base de soja ou de maïs. La grande différence est que tous les produits d’origine agricole sont désormais visés.
Aucune obligation de mettre la mention sans ogm si c'est sans ogm, c'est juste un moyen de valoriser le produit. Néanmoins, à mon grand regret, cela ne garantit pas que ce soit à 100% sans OGM.
Je m'explique : les ingrédients d’origine végétale pourront porter la mention “sans OGM” s’ils sont issus de matières premières contenant au maximum 0,1% d’OGM ; l’étiquetage des ingrédients d’origine animale précisera “nourri sans OGM (< 0,1 %)” ou “nourri sans OGM (< 0,9 %)”.
Un étiquetage qui garantit vraiment que c'est 100% sans OGM n'est donc pas pour demain, mais il y a du progrès !

Sources :
www.infogm.org
www.agriculture.gouv.fr

Vous pensez avoir déjà bu du vin bio ? Erreur, car en réalité le vin bio n'existe pas jusqu'à présent.
En effet le procédé de vinification bio n'était jusqu'alors ni établi, ni validé ! Pour le moment vous pouviez seulement boire du vin avec la mention “vin issu de raisins de l’agriculture biologique”et le logo bio français : le logo AB. En revanche le logo bio européen était interdit.
Mais avec les vendanges 2012 cela va changer. Le vin bio existera enfin !
En effet on pourra voir le logo bio européen (l’eurofeuille) sur le vin, ce qui signifiera non seulement que les raisins sont bio mais aussi que le viticulteur a respecté les règles de vinification bio, définies le 8 février dernier. On retrouvera notamment dans ce cahier des charges l'établissement de la teneur maximale autorisée de sulfites qui est fixée à 50 mg/litre de moins que pour les vins conventionnels.
Le vin biologique a donc un bel avenir devant lui avec entre 2007 et 2010 les surfaces en vignes bio qui ont plus que doublé en France !

Les Russes, qui en 2009 ont interdit la chasse aux bébés phoques de moins d'un an et en 2010 le commerce des peaux de phoques du Groenland, pensent commercialiser très prochainement des conserves de viande de phoque !
La raison ? Un marché « utile et porteur » d'après Zinaïda Ledeniova, experte de l’institut de recherches spécialisées dans la pêche Guiprorybflot, car d'après elle, il y a une importante prolifération de phoques qui mangent plus de poisson que ce que les hommes capturent dans le cadre de la pêche industrielle. Mais surtout, l'institut a mis au point des technologies brevetées pour fabriquer des conserves à partir de la viande, du cœur et du foie de phoque, alors pourquoi se priver de ce marché ?
Le seul frein est l'attente du feu vert de l’Agence fédérale russe de pêche pour pouvoir lancer la production et la commercialisation de ces conserves de phoque.
Alors va-t-on bientôt trouver du phoque dans nos rayons ? Affaire à suivre !

Sources : AFP, agro-media.fr

Afin de répondre au besoin croissant en viande avec une production qui devrait doubler d'ici 2050, des chercheurs se penchent sur la conception de viande à partir de cellules souches. À l'origine de ce projet fou, un riche donateur qui dit vouloir « diminuer le nombre d’animaux de ferme abattus pour leur viande ». L'équipe qui travaille sur ce projet pense produire le premier steak en éprouvette d'ici l'automne 2012, pour la modique somme de 250 000€ (La vache ça fait cher le steak !). Le Dr Post, en charge de ce projet, espère que cette technologie se démocratisera dans les vingt prochaines années et que l'on pourra produire n'importe quelles viandes de cette façon. Il assure par ailleurs que  « les tissus produits ont exactement la même structure que les originaux »... Mais somme- nous prêts à manger de la viande cultivée en éprouvette ?

Sources : AFP, agro-media.fr